La chasse de la bécasse des bois et son avenir .
Le rôle des chasseurs 2
Aujourd'hui , dans nos régions la bécasse des bois va connaître sans doute des années difficiles dans son existence . Le commerce national et international de la bécasse connait un essor sans précédent et les conséquences sont encore plus dramatiques . Aujourd'hui , on prélève aussi sur certaines zones de nidifications en Russie, d'ailleurs a ce sujet , parallèlement les bécasses françaises ont fortement diminué , l'ICA tardive d'octobre , dans certaines régions française les plus à l'ouest explique dans une certaine proportion le prélèvement de nos bécasses nicheuses Françaises . Seuls , ce que nous appelons les vrais bécassiers , anciens , et quelques autres , peuvent prendre conscience de l'évolution . Ils constatent les énormes changement survenus durant ces trentes dernières années .
Après avoir lu beaucoup d'ouvrages sur la chasse , pour les plus anciens datant du 18 siècle , les propos et les constats de l'époque montrent que les premières bécasses étaient présentes sur nos territoires dans la première quinzaine d'octobre . Aujourd'hui nous sommes avec un mois de retard .
Voici des extraits d'auteurs bien connus , de vrais chasseurs de bécasses , Daniel Raffejeaud et Henry Béraud ,ils chassaient sur des régions très proches , 80 ans séparent leurs expériences , et leurs constats sont identiques .
Daniel Raffejeaud cite ; ces rares isolées qui passent en septembre , et Henry Béraud cite , les gros passages de bécasses de la fin octobre signalés dans les dunes boisées , et il fait même allusion à un énorme passage du 6 septembre 1879 .
Même constat , mais cette fois , 100 ans séparent leur expériences . Michel Devort ,en 1977 cite ,dès le mois de septembre des oiseaux sont signalés en migration en Europe . Les bécasses rencontrées en France à cette époque peuvent être considérées comme des sédentaires .
La bécasse ne paraissant pas capable d'effectuer en une seule nuit des déplacements très supérieurs à 500 km , il est logique que les premières arrivées ne soient signalées en France que dans la première quinzaine d'octobre .
C'est ce que nous pouvons constater à l'examen des courbes obtenues en Bretagne de 1973 et 1976 .
Certains scientifiques ( Ferrand, Gossmann) constatent une tendance à la baisse sur les zones de nidification , le constat est identique en France .
Fadat, Ferrand et Gossmann, également sont d'accord également , sur le fait qu'il existe trois types de migratrices , les longues qui se reproduisent dans les régions de plaine de la Russie , et pour les plus longues , même au-delà de L' Oural en Sibérie Occidentale, les moyennes qui migrent depuis les pays de l'Est de l'Europe , et enfin , les courtes migratrices , et les sédentaires qui parcourent des trajets d'environ 500 km qui niche en France et dans les pays voisins.
Si nous prélevons exagérément une population en particulier , nous la mettons en danger , dans ce cas il peut y avoir des phénomènes de territoires fréquentés en nombres importants et d'autres ou il y a eu une forte pression de chasse , un territoire peu fréquenté .( Des prélèvements peuvent être abusifs dans certaines zones et sur certaines sous populations , alors qu'ailleurs ils seront sans conséquences , tout est question de rapport entre l'effectif et la pression exercée J-P Denuc 1999 .